Le steampunk, vous connaissez. Non, non, ce n'est pas une question, c'est une affirmation, vous connaissez le steampunk !
Vous l'avez forcément croisé et côtoyé, même sans le savoir. Dans un roman ou une salle de cinéma, sur la façade d'un monument, au détour d'une rue, dans un musée, sur une tenue vestimentaire… Vous ne me croyez pas ?
Si je vous dis uchronie, ça vous parle ? Non, pas plus, et pourtant… Le mouvement steampunk est partout et pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, nous allons tenter d'éclairer votre lanterne pour que vous le reconnaissiez la prochaine fois que vous le croisez.
Steampunk, des punks à vapeur ? Elle commence bizarrement cette histoire !
Eh oui, il n'y a pas que les punks à chiens, il existe aussi les punks à vapeur, la traduction littérale de steampunk. On appelle ses adeptes les steamers que l'on traduit en français par vaporistes. L'évocation de la vapeur s'explique par les origines du mouvement steampunk qui puise son inspiration dans l'époque victorienne.
Victoria régna durant soixante-trois ans entre 1837 et 1901 alors que l'empire britannique était à son apogée, tout comme la révolution industrielle. Et qui dit révolution industrielle, dit vapeur ! Pour la première fois de l'histoire, l'homme maîtrisait une source d'énergie mécanique et il n'allait pas se priver d'inventer les machines les plus folles… avec plus ou moins de succès bien sûr.
Les machines à vapeur vues par les steamers prennent des proportions démesurées et mêlent le côté rétro de l'époque victorienne à l'avancée technologique d'aujourd'hui. Ce qui nous mène tout naturellement à l'uchronie ! L'uchronie est l'art de développer un récit fictif à partir d'un point de départ historique. L'uchronie est un élément essentiel de la définition du Steampunk.
Le poète et écrivain canadien Douglas Fetherling décrit le mouvement steampunk comme "un genre de science-fiction qui revisite notre passé comme si le futur y était parvenu plus tôt".
Et les punks, que viennent-ils faire là ?
Punk se traduit littéralement par voyou mais il faut plutôt le considérer dans son acception relative au mouvement contestataire car nos steamers n'empruntent rien aux voyous, si ce n'est parfois un petit air canaille. Le vaporiste ne se départit jamais de son sens de l'humour un poil british et s'il endosse la terminaison punk, c'est toujours au second degré.
Contestataire pourtant, il peut l'être en refusant le négligé de notre époque moderne. Le laxisme ne doit pas l'emporter sur l'esthétique et le steamer travaille dur son look pour ne pas tomber dans le banal et le comportement moutonnier. Il est l'antithèse de la mode, ce qui le rend par définition indémodable.
On attribue l'invention du mot steampunk à l'auteur californien K.W. Jeter. En 1987, avec ses amis Tim Powers et James Blaylock, ils écrivaient des romans de science-fiction en piochant des idées dans l'effervescence de la révolution industrielle. On murmure que K.W. Jeter a accolé le mot punk pour se moquer des cyberpunks, éternels pessimistes et très premier degré. Le steampunk étant au contraire par nature optimiste et taquin, il est un adepte du second degré. Pas sûr donc que les cyberpunks aient compris la blague !
Qui de l'œuf ou de la poule ? Nul ne le sait ! Mais qui donc de Jules Verne ou du steampunk ?
Jules Verne est un personnage indissociable, voire fondateur, du mouvement steampunk, à tel point que l'on pourrait se demander si ce n'est pas lui qui l'a inventé. Pour commencer, il est pile dans le bon siècle et puis son talent de visionnaire est immense. Tous ses héros se frottent à l'ingénierie technologique pour sillonner la planète à bord de machines en avance sur leur temps, que ce soit sur la terre, sous l'eau, dans les airs et même au-delà en faisant le tour de la lune.
Toutes ses inventions sont révolutionnaires et son ingéniosité est impressionnante. S'il plait tant aux vaporistes, c'est qu'il utilise tous leurs objets fétiches : cadrans, compteurs, pompes, engrenages, bobines…
En fait, si vous voulez une définition du mouvement steampunk, pensez Jules Verne et vous y êtes !
En évoquant Jules Verne, le Nautilus n'est jamais très loin et le calamar géant que le capitaine Nemo va combattre n'est autre que l'un des symboles les plus précieux du mouvement steampunk : la pieuvre. Une bien étrange coïncidence, non ?
Mais à quoi reconnaît-on l'univers steampunk ?
Sobre, épuré, discret… sont les adjectifs auxquels on ne pense jamais en parlant du mouvement steampunk ! Dans l'environnement du steamer, les machines abracadabrantesques rutilantes et boulonnées circulent en activant tout ce qu'elles possèdent de bielles, de manettes et d'engrenages dans un déferlement de vapeur. Des automates aux articulations parfaitement huilées côtoient des passants magnifiquement habillés au goût de l'époque victorienne, avec le décalage de leurs accessoires qui sont tout sauf accessoires, lunettes googles, chapeaux haut de forme, montres à gousset…
Le look steamer
On serait parfois tenté de prêter au vaporiste un caractère un tantinet obsessionnel ! Les engrenages sont partout, il ne quitte que rarement ses lunettes, porte exclusivement sa montre dans son gousset et, parce qu'il est toujours poli, ne se découvre que devant les femmes.
Dans l'ensemble, la tenue est victorienne agrémentée de touches caractéristiques ça et là comme une broche octopus, une bague à rouages ou une paire de googles sur le front.
Signe distinctif par excellence, les lunettes des vaporistes ne passent pas inaperçues. Il suffit d'en porter une paire pour se sentir pousser les ailes d'un aviateur explorateur à bord de son biplan ou éprouver la liberté de Lawrence d'Arabie au guidon de sa moto.
Sa montre à gousset confère au steamer une élégance certes achevée mais c'est aussi un moyen de satisfaire son obsession des engrenages qu'il ne se lasse pas d'admirer. Alors vous pensez bien que les rouages d'une montre mécanique le comblent au plus haut point.
Le chapeau est depuis longtemps tombé en désuétude sous nos latitudes et il faut savoir gré au steamer de réparer cette faute de goût. Un homme sans chapeau, quelle indécence !
Et où croise-t-on donc ces élégants steamers ?
Au gré de la littérature steampunk…
C'est dans la littérature qu'est né le mouvement et il y a toujours toute sa place. Certains le décrivent comme un sous genre de la science-fiction, mais c'est pourtant bien un genre à lui tout seul, il est des étagères qui ne se partagent pas.
D'ailleurs, des ouvrages de références sont aujourd'hui consacrés exclusivement au mouvement steampunk. Parmi eux, Le Guide steampunk par Etienne Barillier et Arthur Morgan avec des entretiens, notamment de Jeter, Powers, Blaylock, Greg Broadmore ou Mathieu Gaborit ; Tout le steampunk ! pour un panorama complet du même Etienne Barillier et Raphaël Colson ; La Bible Steampunk de Jeff VanderMeer, véritable bible illustrée.
Pour bien posséder les bases du steampunk, il faut en revenir aux origines et tout steamer qui se respecte a lu l'intégrale de Jules Verne. L'autre grand écrivain ayant une place de choix dans la bibliothèque d'un vaporiste est H.G. Wells. Sa machine à explorer le temps représente la quintessence du mouvement steampunk. Quel steamer ne rêve pas de faire des allers-retours dans l'espace-temps, défiant les modes et les courants ?
Les livres des inventeurs du steampunk sont incontournables, même s'ils ne sont pourtant pas toujours traduits de l'anglais. KW Jeter a écrit Morlock Night - suite de La machine à explorer le temps - et les Machines infernales, tandis que Tim Powers commettait Les voies d'Anubis et Le poids de son regard, alors que James Blaylock rédigeait Homunculus et Le temps fugitif. Tous ces romans doivent être lus avec ce qu'il faut de second degré pour en intégrer la dimension humoristique qui accompagne un fond pas tout à fait philosophique !
C'est dans les années 90 que le mouvement s'est davantage développé, initialement chez les écrivains de langue anglaise puis chez les Français. Pour ne citer que les plus connus, voici quelques exemples : William Gibson et Bruce Sterling qui mettent en scène les véritables pionniers de l'informatique, Charles Babbage et Ada Lovelace. Ces deux Britanniques ont réellement vécu à l'époque victorienne et, alors que l'ampoule n'existait pas encore, ont conceptualisé La machine à différences (également titre du roman), première calculatrice censée fonctionner à la vapeur ("censée" car ni l'un ni l'autre n'a réussi à concrétiser la construction de la machine).
L'instinct de l'équarisseur de Thomas Day ressuscite Sherlock Holmes et Watson croisant Jack l'éventreur, sans oublier les extra-terrestres et les dinosaures robots !
Avec La liste des sept, de Mark Frost, c'est cette fois l'auteur Sherlock Holmes, Conan Doyle, qui tient la vedette.
Il faut ici faire une petite parenthèse concernant Sherlock Holmes avec qui les steamers entretiennent une relation toute particulière. Ils le chérissent et en font le partenaire privilégié de nombreux protagonistes, le propulsant héros de romans tout autant que de BD, de cinéma ou de jeux vidéo. Les dernières aventures cinématographiques en sont une excellente preuve, le look de Robert Downey Junior en atteste.
Le nomade du temps de Michael Moorcock, uchronie partant du postulat que la technologie est restée bloquée à l'âge de la machine à vapeur.
Les confessions d’un automate mangeur d’opium de Mathieu Gaborit et Fabrice Colin où les automates et les machines volantes fonctionnent à l'éther.
La lune seule le sait de Johan Héliot, une trilogie dans laquelle on croise Jules Verne envoyé en mission sur la lune et Napléon III aux prises avec les extraterrestres !
La BD n'est bien sûr pas en reste d'autant que l'esprit se prête particulièrement bien à un graphisme haut de gamme avec du fond autant que de la forme. Les steameuses en sont souvent les héroïnes et traversent des aventures follement dangereuses semées d'embuches extravagantes. Jacques Tardi est sans doute l'auteur le plus cité en France avec Le démon des glaces et sa série Adèle Blanc-Sec.
Joe Benitez nous éblouit régulièrement avec son inventivité débridée des aventures de sa Lady Mechanika où magie et superstition bousculent les innovations technologiques de l'Angleterre victorienne.
Plus axé mâles testostéronés, La ligue des gentlemen extraordinaires d’Alan Moore et Kevin O’Neill est un incontournable dont la version cinématographique est plus connue chez nous que le comics américain d'origine.
Alors bien sûr, la liste n'est pas exhaustive et les départements steampunk des livres et BD s'étoffent chaque jour davantage pour le plus grand bonheur des adeptes des histoires insensées, où l'imagination ne connaît aucune limite.
Le steampunk au cinéma
Si l'on comptabilise les adaptations de romans et BD considérés comme steampunk, alors le mouvement a été représenté depuis les débuts du cinéma. Déjà en 1902, Méliès s'inspire de Jules Verne pour son Voyage dans la lune.
Une bonne partie des œuvres de Jules Verne ou HG Wells ont été maintes fois adaptées au cinéma. Globalement, on peut remarquer qu'une bonne partie des films que l'on associe au mouvement steampunk ne sont pas des scénarii originaux mais des adaptations de livres.
L'histoire du cinéma est parsemée de films pouvant être considérés comme des œuvres steampunk, cela va du film le plus kitch au plus moderne. Avec les progrès des effets spéciaux, les créateurs disposent d'une palette infinie de moyens pour mettre en image leurs délires les plus fous.
Cependant, les cinéastes n'ont pas attendu l'ère numérique pour bricoler et mettre en image des machines extravagantes et parfois gigantesques. Voici quelques pépites qui ont marqué l'histoire du cinéma, en mettant de côté les multiples adaptations de Verne et Wells :
La grande course autour du monde de Blake Edwards, l'histoire d'une course entre New York et Paris en 1910. Son réalisateur, le génial Blake Edwards, est l'un des rares américains à signer lui-même ses scénarios et vous pouvez lui faire confiance dans le domaine de l'imagination loufoque et burlesque.
Pour Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines de Ken Anakin, d'après un roman de Jack Davies, vous comprenez dès la lecture du titre où va se nicher le steampunk !
Chitty Chitty Bang Bang réalisé par Ken Hughes. Scénario de Roald Dahl d'après le roman de Ian Flemming ou quand l'auteur délirant de Mon oncle Oswald adapte le créateur de James Bond, qui délaisse l'Aston Martin pour un vieux tacot. Ça laisse présager de trouvailles insensées !
Pour une période plus contemporaine, il faut compter avec l'adaptation de la série télévisée Les Mystères de l'ouest de Barry Sonnenfeld. Elle reprend les pérégrinations dingues de James T. West et Artemus Gordon qui se font parfois voler la vedette par leur magnifique train à vapeur.
Van Hesling de Stephen Sommers. Je vous livre le synopsis tel quel, il se passe de commentaires : en 1888, après avoir tué Mr Hyde sur le toit de la cathédrale Notre-Dame de Paris - allusion à Quasimodo - le célèbre chasseur de monstres, le professeur Gabriel Van Helsing, est envoyé en Transylvanie par le Vatican pour contrer le comte Dracula, qui utilise les recherches du Dr Frankenstein, ainsi qu'un loup-garou, pour mener à bien de sinistres projets.
Le prestige de Christopher Nolan. Des tours de magie avec pour toile de fond les recherches sur l'électricité de Nikola Tesla, autre icone du mouvement steampunk.
Hugo Cabret de Martin Scorsese avec un automate et l'horloge de la gare Montparnasse où le jeune Hugo Cabret côtoie Georges Méliès… Tous les éléments sont là !
Dernier en date, Peter Jackson avec son Mortal Engine. Un festival visuel dans un monde apocalyptique dans lequel la vapeur est redevenue la source d'énergie principale. Plus steampunk que ça tu meurs !
Côté français, les réalisateurs ne se bousculent pas, Caro et Jeunet sont probablement les plus steampunk de nos cinéastes avec leur univers décalé intemporel.
Les auteurs de films d'animation se sont bien sûr emparés de cet univers avec délice et s'il ne faut en citer qu'un, je choisis Hayao Miyazaki à qui l'on doit Le château ambulant ou Le château dans le ciel. Son imagination déborde sans limite et ses films sont toujours un émerveillement tant pour ses scénarii complexes que pour sa richesse graphique féérique.
D'ailleurs les mangas japonais, papier ou grand écran, raffolent du steampunk. Leur trait précis et ciselé s'y prête joliment et leurs auteurs peuvent laisser libre cours à leur propension à créer des héros honorables et courageux.
Encore une fois, ce ne sont que quelques exemples et il est fort à parier que les outils numériques étant de plus en plus performant et de plus en plus facilement accessibles, les créateurs risquent de multiplier leurs incursions dans l'univers steampunk.
Il faut aussi inclure les jeux vidéo et jeux de rôle qui sont tout naturellement influencés par cet univers. Pour les classiques, on recense Arcanum : engrenages et sortilèges, Bioshock, Machinarium, Final Fantasy…
L'architecture steampunk
L'architecture steampunk est inconditionnellement associée à l'architecture victorienne. Rien de modeste dans le style victorien, il joue avec le luxe et la grandeur avec un zeste du style romantique qui demeure, pour stimuler l'imaginaire, attiser les passions et évoquer le mystère.
L'architecture victorienne ne renie pourtant pas le classique en y mêlant quelques colonnes grecques et romaines. Elle est grandiose et complexe et quand le steampunk s'en mêle, il lui fait prendre vie et l'on soupçonne derrière chaque porche ou niché en haut de chaque tour, un monde parallèle foisonnant.
De nombreuses aventures steampunk naissent dans le décor de Londres parce que non seulement l'architecture s'y prête mais son brouillard légendaire s'accorde à merveille pour jeter un voile mystérieux et quelque peu inquiétant.
Derrière ces hauts murs, les intérieurs sombres recèlent des meubles tout aussi alambiqués et des cloisons dont on se doute qu'elles cachent des passages secrets pour peu que l'on trouve la mécanique dissimulée dans un mur ou derrière un tableau. Les parquets craquent, les portes grincent, les personnages sur les tableaux semblent vous suivre du regard… Un ange passe…
La musique adoucit les mœurs… ou pas
Partant du principe que le mouvement steampunk mélange les machines à vapeur, les pistons, les engrenages en tout genre et les automates en roue libre, vous vous doutez bien que l'orchestre n'est pas composé d'une harpe et d'un clavecin ! Non, c'est plutôt un mélange délicieusement râpeux de techno, de rythmes électroniques et s'il reste des instruments traditionnels, ils sont passés à la moulinette de la révolution industrielle.
Victor Sierra et Abney Park sont assez réputés dans le milieu. Victor Sierra est basé à Paris mais vous pouvez les voir en concert dans le monde entier. Allez jeter un coup d'œil sur leurs vidéos, lunettes rondes sur le nez et long manteau cintré, leur look ne fait aucun doute, ils font bien partie des steamers assumés.
Abney Park est un groupe américain de Seattle qui mélange rock, musique industrielle, musique du monde, musique électronique... Ils exploitent leur filon foisonnant dans un univers steampunk à souhait et ça déménage.
Mais les purs Steamers ne sont pas les seuls à s'inspirer du Steampunk. Le très dynamique Shaka Ponk est un excellent groupe de rock qui utilise le Steampunk de façon très humoristique et esthétique, sans en faire un objet nostalgique.
Les lendemains du steampunk vont-ils chanter ?
Ça ne fait aucun doute, le steampunk est destiné à s'ancrer dans le XXIe siècle et prendre de l'ampleur. On le constate en entendant bruisser les médias qui l'abordent du bout des lèvres mais n'osent pas encore trop s'y frotter. Ils ne sont que des suiveurs, pas des initiateurs, mais si jamais ils dégottent le Ryan Gosling du steampunk ou la Scarlett Johansson des steameuses, ils ne jureront plus que par cela.
La société IBM a mis au point une technique pour calculer ce qu'elle a appelé le Social Sentiment Index pour mesurer les opinions et les goûts du grand public, la madame Irma de la tendance en quelque sorte. Elle analyse les échanges en ligne, observe à la loupe les réseaux sociaux, compulse les chiffres et les données et rend son verdict implacable.
IBM l'affirme, le mouvement steampunk a des très beaux jours devant lui, une étude menée grâce à son Social Sentiment Index lui a permis de déterminer que 63% des discussions autour du steampunk étaient le fait d’individus âgés de moins de 30 ans, et que 33% de ces discussions avaient lieu sur des sites de jeux vidéo. En 2010, le volume de chat lié au steampunk a augmenté de 296%, poussé par le ComicCon de New York d’octobre 2010 consacré à cette tendance. Enfin, Twitter abrite six fois plus de discussions sur le sujet que Facebook.
Même si la courbe semble s'être stabilisée depuis 2015, elle a connu une ascension spectaculaire depuis 2004, multipliant de manière inédite le nombre de vaporistes en France et ailleurs.
Alors convaincu ?
Eh bien voilà, vous avez maintenant une petite idée de ce qu'est le mouvement steampunk mais avouez-le, vous le connaissiez déjà !